À Cologne, la nuit de la Saint-Sylvestre s’est muée en véritable cauchemar pour une centaine de femmes. Ces dernières ont été brutalement agressées aux abords de la gare Centrale, provoquant ainsi l’indignation de tout le pays.
Des agressions par dizaines
Un bien sombre tableau s’est peint sur la Cologne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, lors de la nuit du Nouvel An. Plusieurs femmes se sont plaintes de s’être fait agresser, dont certaines sexuellement. Ces agressions auraient pour auteurs, 20 à 40 individus "essentiellement d’origine arabe et nord-africaine". La police n’a cependant pas précisé s’il s’agissait de réfugiés accueillis quatre mois plus tôt sur le territoire.
Encerclées dans la foule
D’après les témoignages livrés par les victimes, elles auraient été encerclées par des groupes de 20 à 40 personnes. Toute la scène s’est passée au milieu du millier de personnes réunies autour de la cathédrale et de la gare Centrale de Cologne. "Nous nous apprêtions à partir et c’est là qu’un groupe d’une dizaine, vingtaine, trentaine de jeunes hommes étrangers s’en est pris à nous. Ils se sont mis à nous agresser, nous prenant l’entrejambe, touchant nos décolletés, sous les manteaux", a raconté une victime.
Les agressions se multiplient
Cinq jours après les faits, le triste chiffre de 90 plaignantes est atteint. Une dizaine d’autres plaintes ont également été déposées à Hambourg, dans le nord du pays. Les autorités sont d’ailleurs sûres que ce bilan augmentera encore dans les prochains jours. "Je pars du principe que d’autres devraient suivre", a déclaré mardi à la presse le chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers. Face à ces attaques massives, la ville est totalement sous le choc. "C’est une nouvelle dimension de la violence, nous n’avons jamais vu ça", a déclaré Arnold Plickert, président du syndicat de la police en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Suspicion à l’encontre des migrants
Cette affaire d’agressions sexuelles a entrainé une nouvelle vague d’hostilité contre les réfugiés sur Internet. La présidente du parti, Frauke Petry a, quant à elle, évoqué "les conséquences épouvantables d’une politique migratoire et d’asile catastrophique". De son côté, le ministre de l’Intérieur allemand Thomas de Maizière a insisté sur le fait que cette affaire "ne doit pas conduire à faire peser une suspicion générale sur les réfugiés qui viennent chercher une protection chez nous."
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