En visite en Islande, François Hollande a confié son inquiétude et son pessimisme sur le réchauffement climatique.
A quelques semaines de la conférence COP21 sur le réchauffement climatique, François Hollande s’est rendu en Islande sur invitation du président, Olafur Ragnar Grimsson. Lors de cette visite, le locataire de l’Elysée était accompagné du ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, et de son envoyé spécial pour la planète Nicolas Hulot.
Les glaciers islandais ont permis à François Hollande de constater et de prouver que le réchauffement climatique est un véritable danger.
Face au glacier Sólheimajökull où la fonte est le plus visible, le président de la République a lancé « Pour ceux qui doutent du réchauffement, il faut qu’ils viennent ici. S’il y a une démonstration à faire, elle est faite ». En effet, à Solheimajökull, la glace a reculé de 1,2 kilomètre en 80 ans. François Hollande ne cache pas son pessimiste face à ce phénomène et note que "Ce glacier recule de 50 m par an. Ca va très vite, encore plus vite que ce qu’on avait imaginé".
Le réchauffement climatique "se traduit aujourd’hui par un recul du glacier, demain par des inondations très importantes", prévient François Hollande. "La disparition du glacier, c’est aussi la disparition de l’Histoire", assène celui qui va présider la conférence sur le climat en France.
"Une image résume des milliers de pages d’un rapport sur le climat", ajoute Nicolas Hulot.
La fonte des glaciers islandais va multiplier les risques de crues et engendrera plusieurs problèmes, notamment dans l’approvisionnement éléctrique pour ceux alimentés avec le système hydroélectrique, dans la circulation (routes coupées), préviennent les experts.