Le Danemark a annoncé sa décision de ne pas participer au plan de répartition des migrants proposé par la Commission européenne.
C’est Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne qui a proposé le plan de répartition des migrants aux Etats de l’Union européenne, rappelle Le Figaro. Le Danemark s’est désolidarisé de l’initiative aujourd’hui, d’après l’agence de presse danoise Ritzau.
Citée par Ritzau, Inger Stojberg, la ministre danoise de l’Intégration a déclaré : "Nous assumons déjà une très large part". La ministre a fait remarquer que le Danemark, le Royaume-Uni et l’Irlande ne sont pas concernés par le plan proposé par la Commission européenne.
Ces quotas, fixés pour chaque pays européen, marquent une rupture avec la règle existante au sein de l’Union européenne : celle-ci impose aux seuls pays de débarquement des migrants, l’Italie surtout, mais aussi la Grèce, Malte et Chypre, l’obligation de prendre en charge les migrants secourus en mer.
Ces Etats peuvent ensuite examiner individuellement chaque cas et faire le tri entre ceux qui méritent l’asile, selon le droit international. Ceux qui sont déboutés peuvent être renvoyés à leur point de départ. Mais la question de la guerre en Syrie pose problème, des pays de l’Union européenne étant engagés dans la lutte contre l’organisation Etat islamique que les migrants syriens fuient.