Sur les 28 pays membres de l’Union européenne, 25 devrait accepter leur quota contraignant de migrants. L’Europe accueillera 160 000 demandeurs d’asile dans les deux ans à venir.
Plusieurs pays de l’Union européenne jugent inacceptable une répartition obligatoire de migrants à accueillir, rappelle Le Figaro. L’Europe devrait accueillir au total 160 000 demandeurs d’asile dans les deux années à venir. La commission Juncker a sorti les quotas contraignants que 25 pays sur les 28 devraient observer.
Paris et Berlin soutiennent la commission Juncker. François Hollande a annoncé hier que la France accueillera 24 000 migrants supplémentaires. Ce nombre correspond à la dernière demande de Bruxelles qui était de 24 031 refugiés, auxquels s’ajoutent 6752 déjà acceptés en juillet.
Les arrivées massives de migrants en Grèce, puis en Hongrie et les arguments de la chancelière allemande Angela Merkel pour un système obligatoire ont tenu face à la résistance initiale de Paris. La France a accepté d’accueillir 20% dans la répartition de l’Union 25 %. Ce niveau déjà largement dépassé dans la réalité.
Le bras de fer s’annonce laborieux pour l’Union européenne. Demain, à Strasbourg, Jean-Claude Junker annoncera le système contraignant qu’un sommet avait rejeté en juin, préférant des contributions volontaires. En juillet, les engagements concrets dépassaient à peine 32 000.
La Commission Junker revient à la charge, mais à l’exception de Paris, les résistances restent les mêmes. La semaine dernière, la Hongrie, la République tchèque, la Lituanie et la Pologne jugeaient inacceptable toute répartition obligatoire fixée à l’échelle de l’Union européenne.