Dans la nuit de mercredi à jeudi à Grozny en Tchétchénie, dix-neuf personnes ont été tuées dans des affrontements entre rebelles tchétchènes et forces de l’ordre en plein centre de la capitale.
Dans la soirée du mercredi, un groupe d’hommes a lancé une attaque contre un poste de circulation puis pris d’assaut un immeuble abritant des médias locaux. L’armée a riposté entraînant sous son sillage un mouvement de panique dans la capitale tchétchène. Cet incident intervient à quelques jours du vingtième anniversaire du début de la première guerre russo-tchétchène (Décembre 1994- Août 1996).
Le dernier bilan de cette nuit sanglante fait état de dix morts et 28 blessés dans les rangs des forces de sécurité, 9 décès du côté des insurgés.
Selon un tchètchène cité par France24, "De nombreux combattants sont entrés dans la ville". Les autorités locales ont annoncé que les assaillants étaient "lourdement armés", sans préciser leur nombre.
Le président tchétchène Ramzan Kadyrov a posté sur compte Instagram que "six terroristes ont déjà été tués" martelant que "Pas un seul ne sortira vivant", a-t-il affirmé.
Ce sont des hommes armés se déplaçaent dans trois voitures qui ont commencé à ouvrir le feu sur un groupe de policiers en pleine patrouille. Ils ont tué sur le coup les trois policiers dans la voiture et se sont ensuite retranchés dans la maison de la presse, un bâtiment emblématique de la reconstruction tchétchène après la guerre. Avec les assauts, la maison de presse a pris feu de même que le marché central Berkat.