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La Russie commence à sentir l’effet des sanctions européennes relatives à ses interventions en Ukraine.
Selon Le Figaro, le ministre russe des Finances Anton Silouanov a déclaré aujourd’hui que les sanctions imposées par les Occidentaux à la Russie en raison de ses actions en Ukraine lui valent une perte de 40 milliards de dollars par an.
Ce dernier a ajouté que la chute des cours mondiaux du pétrole conduit à un manque à gagner de l’ordre de 90 à 100 milliards de dollars à l’économie russe.
Les Vingt-huit de l’UE ont formellement adopté le lundi 8 septembre la liste des sanctions contre la Russie. Son application a été toutefois conditionnée à la viabilité du cessez-le-feu ainsi que la bonne volonté du Kremlin à aller vers la paix.
Le sommet européen du 30 août avait décidé le nouveau tour de vis, après de nouvelles incursions de l’armée russe dans l’Est de l’Ukraine.
Le soir du lundi 8 septembre, les Vingt-Huit ont étendu aux compagnies pétrolières d’État (Rosneft, Transneft et Gazpromneft) l’interdiction s’appliquant en juillet aux seules banques publiques russes de se financer sur le marché européen des capitaux.
La peur de représailles sur les livraisons de gaz à l’UE cet hiver a permis cependant à la maison mère Gazprom d’y échapper, au même titre que les compagnies pétrolières privées comme Lukoil.
La même exception s’applique aux domaines de la haute technologie, dont la Russie a besoin pour affermir un secteur énergétique qui lui fournit l’essentiel de ses recettes, qu’il s’agisse d’argent public ou de devises.