La police tchèque a annoncé qu’un ou des inconnus ont menacé l’Etat de propager dans le pays le virus Ebola. Ils réclament un million d’euros en monnaie virtuelle, les bitcoins, pour renoncer à leur plan.
Le scénario hollywoodien n’est pas du goût des autorités tchèques, commente le site 20minutes.fr. Lundi, Zdenek Laube, le chef adjoint de la police nationale a déclaré à la presse qu’« un ou des malfaiteurs se livrent au chantage à l’égard de l’Etat, en menaçant de propager le virus Ebola ». Ils réclament un million d’euros en monnaie virtuelle, les bitcoins, pour renoncer à leur projet.
« Dès le début, leur objectif principal a été de semer la panique », ajouté Zdenek Laube. Le ministère de l’Intérieur a déclaré dans un communiqué que le ou les maîtres chanteurs utilisaient « des méthodes de communication très sophistiquées », sans plus de précisions. Robert Slachta, chef de l’Office de lutte contre le crime organisé (UOOZ) a indiqué qu’ils encourent une peine allant jusqu’à 12 ans de prison.
Vladimir Valenta, le chef des services tchèques de santé publique a affirmé que le virus, qui avait déjà fait 5 000 victimes, a cependant peu de chance de se propager dans le pays. « Obtenir le virus, le transporter, le diffuser largement par une voie autre qu’un contact avec une personne infectée ou ses fluides corporels, ce n’est pas réaliste », a-t-il expliqué.
Quatre cas suspects se sont révélés négatifs en République tchèque, un pays de 10,5 millions d’habitants. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 10 000 cas de contamination ont été enregistrés dans le monde, essentiellement dans trois pays d’Afrique de l’Ouest. Seuls quelques cas ont été recensés ailleurs, en Europe et en Amérique du Nord.