Le rythme d’extension de la maladie ralentit mais sa zone d’extension par contre s’étend.
Aussi bien au niveau des trois pays africains principalement concernés (Guinée, Libéria et Sierra Léone), que mondial, la zone d’extension de l’Ebola s’agrandit. Jusqu’ici, le bilan officiel est de 4.447 morts sur 8.914 cas déclarés depuis le début de l’épidémie en mars (d’après les sources l’OMS).
Dans le courant de la semaine, l’Organisation mondiale de la santé s’attend à ce que le nombre total de contaminations franchisse la barre des 9.000. Cependant, il est révélé que pour la première fois, le rythme des contamination dans certaines régions les plus touchées d’Afrique de l’Ouest a ralenti.
En dépit des mesures prises, la maladie a pu s’étendre dans "d’autres secteurs" qui étaient encore épargnés il y a un mois, a déclaré Bruce Aylward, directeur général adjoint de l’OMS.
"Nous allons franchir la barre des 9.000 contaminations cette semaine", a-t-il dit à la presse au siège de l’OMS à Genève. "Dans certains secteurs, nous constatons un ralentissement de l’épidémie, mais ça ne signifie pas qu’elle va cesser", a-t-il continué.
Des pays des continents américain et européen ont vu apparaître, sur leur territoire, les premiers cas de la maladie. En Europe, les cas résultent de la contamination auprès de personnes ayant contracté la maladie après des séjours en Afrique. A titre d’exemple, en Espagne, la psychose de l’Ebola, auquel ce pays fait face en ce moment, est partie de la contamination du personnel médical atteint du virus en Afrique, et soigné par la suite dans ses hôpitaux.
Mardi dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni pour discuter des mesures à prendre sur l’Ebola.