L’Espagne prend au sérieux le virus de l’Ebola et a créé un comité interministériel pour gérer la crise.
Le gouvernement espagnol a annoncé, vendredi, la mise en place d’un comité interministériel spécial pour gérer la crise d’Ebola. L’Espagne est le premier pays européen à avoir un patient qui a contracté la maladie sur son propre territoire. Il s’agit du cas de l’aide-soignante Teresa Romero qui a été contaminée en essayant de soigner les deux missionnaires contractant le virus en Afrique.
A l’annonce de la mesure, le président du gouvernement Mariano Rajoy se rendait à l’hôpital où l’aide-soignante, Teresa Romero, a été admise. L’état de santé de cette dernière se trouve à un stade critique et ses heures seraient comptées.
En sortant de l’hôpital, Mariano Rajoy a déclaré que "C’est un moment complexe et difficile" ; et d’ajouter "Je suis absolument convaincu que tout le nécessaire sera fait pour surmonter la crise".
"Les médecins, le personnel infirmier, les auxiliaires, il y a beaucoup de gens qui viennent travailler, nettoyer, et ils doivent tous savoir qu’ils ont l’appui, le soutien et l’affection de l’immense majorité des Espagnols", s’est-il prononcé pour encourager le personnel médical qui est au premier front contre le virus.
Parallèlement à la visite du Président à l’hôpital, la vice-présidente du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, a annoncé lors d’une conférence de presse "la création d’un comité spécial pour la gestion en Espagne de la maladie d’Ebola". Elle a révélé prendre la tête de ce comité spécial qui réunit des représentants des ministères de la Santé, des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Intérieur.