Illustration-Ukraine-mort de 15 civils/SIPA-Andrew Lubimov/AP/SIPA
Un nouveau bombardement s’est produit hier sur un site abritant un convoi de civils fuyant les combats de Louhansk. 15 personnes ont trouvé la mort.
D’après Andriy Lissenk, un porte-parole de l’armée ukrainienne sur les sources du Figaro, "quinze corps ont été découverts jusqu’ici sur le site où un convoi de civils fuyant les combats de Louhansk, dans l’est de l’Ukraine, a été bombardé hier. "Andriy Lissenk de rajouter que "les recherches se sont poursuivies dans la nuit et continueront aujourd’hui".
L’armée et les séparatistes pro-russes en guerre dans ce secteur se renvoient la balle quant à la responsabilité des tirs. De leur côté, les autorités ukrainiennes ont déclaré que les tirs provenaient des insurgés prorusses qui se servaient de lance-roquettes multiples Grad pour attaquer cette colonne de réfugiés. Ce qui a entraîné la mort de dizaines de civils près du bastion rebelle de Lougansk.
Selon le porte-parole militaire de l’armée, cette colonne se situait sur la route entre Khriachtchouvate et Novosvitlivka c’est-à-dire dans un "couloir" humanitaire utilisé auparavant par plus de 1800 personnes. La colonne s’est trouvée "en pleine zone de combats" au moment où les rebelles effectuaient une contre-offensive. En revanche, les rebelles ont nié avoir tiré sur des réfugiés.
A son tour, le secrétaire général de l’ONU a annoncé sur les propos du Nouvel Observateur que "les informations sur ce bombardement sont très inquiétantes". Ban Ki-moon a donc demandé à ce que "les civils puissent quitter les zones des combats en toute sécurité". Dans son communiqué, l’ONU a informé que le secrétaire général adjoint aux affaires politiques Jeffrey Feltman et la patronne des opérations humanitaires Valerie Amos, deux des principaux responsables de cette organisation internationale effectueront une visite à Kiev au courant de cette semaine. Restant sur les mêmes sources, Ban Ki-moon a fait une requête aux belligérants "de laisser passer en toute sécurité les personnes tentant de fuir les zones où se déroulent des opérations militaires".
Les Etats-Unis ont également pris la parole et ils ont "fermement condamné le pilonnage et les tirs de roquettes" sur ce convoi, et appelé les deux parties belligérantes à "prendre toutes les précautions pour protéger des vies innocentes", information relayée par le Nouvel Observateur.