Révolté par la barbarie dont fait preuve l’état Islamique, le Vatican a demandé aux leaders musulmans de condamner les djihadistes estimant qu’"aucune cause, et sûrement pas une religion, ne saurait la justifier".
La déclaration qui a suivi cette requête a été longue et d’une grande fermeté. Le conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a cité les nombreux crimes de guerres des djihadistes de l’E.I. Le cardinal français Jean-Louis Tauran mentionne parmi ces actes : « la pratique exécrable de la décapitation, de la crucifixion et de la pendaison de cadavres sur les places publiques, l’enlèvement des femmes et des jeunes filles appartenant aux communautés Yazidis et chrétienne comme butin de guerre (sabaya), l’imposition de la pratique barbare de l’infibulation, le paiement d’un tribut (jizya), la violence abjecte dans le but de terroriser »
Selon le responsable du dialogue interreligieux, ces forfaits constituent une "offense d’une extrême gravité envers l’humanité et envers Dieu" Il ajoute par la même occasion, "La situation dramatique des chrétiens, des Yazidis et d’autres communautés religieuses et ethniques numériquement minoritaires en Irak exige une prise de position claire et courageuse de la part des responsables religieux, surtout musulmans, de personnes engagées dans le dialogue interreligieux", propos rapporté par le Nouvel Observateur.
Le Vatican tente actuellement de rétablir les échanges entre musulmans et chrétiens qui se sont tus depuis quelques temps face au terrorisme djihadiste anti-chrétien. C’est dans ce sens que le centre de l’église Romaine appelle les responsables à exercer leur autorité pour mettre en application les sanctions contre ces nombreux crimes. Le quartier général de la chrétienté salue au passage les efforts fournis comme la restauration du califat.
En sachant à quel point, le dialogue est fragile entre l’islam et la chrétienté, ce ministère du Vatican a lancé des propos radicaux quand même le pape reste évasif. Des propos qui n’ont pas manqué d’avoir été reprochés. Toutefois, le Vatican tient à souligner une différence majeure entre la grande majorité des musulmans qui pratiquent leur fois dans la tolérance et l’amour et une minorité en plein essor qui est totalement fermée au dialogue et apporte une vision déformée de la Charia (Les djihadistes).