Lundi, les 15 membres du conseil de sécurité de l’ONU, dont la Russie, ont donné l’ordre aux séparatistes prorusses de permettre un accès libre et sécurisé au site du crash du vol MH17 et de proteger "l’intégrité" des lieux.
L’Organisation des Nations Unis (ONU) a exigé lundi, que les séparatistes prorusses facilitent le travail des enquêteurs déjà présents sur le lieu du crash du vol MH17.
Cette décision a été adoptée à l’unanimité par l’Australie, qui a mis au point le texte, et co- parrainée par 23 pays dont la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. A noter que la Russie a également pris part au vote. La résolution demande à tous les pays et tous les concernés dans la région, dont la Russie, de collaborer pleinement à "Une enquête internationale exhaustive, minutieuse et indépendante".
Pour faciliter cette enquête, l’ONU exige "un cessez-le-feu immédiat, y compris de la part des séparatistes, dans le voisinage immédiat du site du crash.« exige que cesse immédiatement toute activité militaire, y compris de la part des groupes armés (séparatistes), dans les environs immédiats".
La résolution a été votée en présence du ministre néerlandais des Affaires étrangères, Frans Timmermans, et de ses homologues australien et luxembourgeois, Julie Bishop et Jean Asselborn.
Rappelons que, le crash du vol MH 17 du jeudi dernier à Donetsk, a fait 298 morts au total dont 193 Néerlandais et 27 Australiens, comme le rapporte Europe 1.