Les tirs à l’arme lourde ont repris ce lundi à Donetsk près de la zone de la Gare, à proximité du lieu de crash de l’avion MH 17 de Malaisie Airlines. Le président Ukrainien ordonne l’arrêt immédiat des affrontements.
Les séparatistes pro-russes continuent sans relâche de bombarder les campements des autorités ukrainiennes. Kiev les somme de mettre un terme à cette confrontation qui nuit au déroulement de l’enquête concernant le crash.
Lundi avant midi, des rafales de bombardements d’artilleries lourdes ont frappé la zone de la gare de Donetsk, dans un quartier excentré de la grande ville de l’Est, la place forte des séparatistes prorusses, a rapporté LCI.
Si d’un côté, on essaie de pénétrer à l’intérieur de la ville avec pas moins quatre chars et véhicules blindés de l’armée gouvernementale, de l’autre, des dizaines de combattants séparatistes avancent vers la zone d’affrontements.
D’après un envoyé spécial du Parisien, "de nombreux rebelles étaient postés autour de la gare et des bruits d’explosion et de tirs continuaient à retentir alors que les civils continuaient à être évacués par des bus".
Ce qui a d’ailleurs conduit la municipalité d’annoncer sur leur site que "Le quartier de la gare centrale est dangereux". Elle conseille même aux riverains de ne pas sortir.
Dans le cadre de l’enquête concernant le crash du vol MH 17, le président ukrainien, Petro Porochenko, a annoncé "J’ai donné l’ordre : dans un rayon de 40 km du lieu de la tragédie les militaires ukrainiens doivent incessamment interrompre leurs opérations et s’abstenir d’ouvrir le feu", lors de la visite qu’il a rendue à l’ambassadeur de Malaysie à Kiev.
Par ailleurs, un groupe d’enquêteurs néerlandais était arrivé sur le lieu du crash, ce lundi. Ils étaient accompagnés par des représentants de l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) et ont ouvert les cinq wagons pour examiner les corps des victimes. Ces wagons n’étant pas réfrigérés comme annoncé, une odeur de corps en décomposition s’en dégageait.