L’Australie a fait voter un texte à l’ONU pour pouvoir avoir un droit de passage sur le site du crash de l’avion. Le texte sera voté ce Lundi…
Le conseil de sécurité va voter afin d’exiger au mouvement séparatiste pro-russe de libérer l’accès du site du crash ainsi que sa sécurisation. Pour rappel, l’avion malaisien s’est écrasé dans l’est de l’Ukraine et les investigations ne peuvent être menées car le pays est sous les rampes de la guerre. Face à cette situation, l’Australie, appuyé de la France, a proposé un texte qui demande « à tous les protagonistes de la région- dont la Russie- une collaboration entière à une enquête internationale complète, minutieuse et indépendante. »
D’après les détails du texte, « il exige que cesse immédiatement toute activité militaire, y compris de la part des groupes armés (séparatistes), dans les environs immédiats. » l’abattage de l’avion a également été condamné et l’Australie réclame un compte-rendu de la part des responsables. Sur la partie de l’ONU, ce dernier s’adresse au secrétaire général Ban-Ki-Moon afin qu’il définisse les options pour un soutien de l’organisme à l’enquête.
28 ressortissants australiens sur les 298 morts ont été victimes durant le crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines. En réaction à ce texte, Vitali Tchourkine l’ambassadeur russe a déclaré qu’il y avait encore plusieurs points non clairs dans le texte. Selon lui, l’enquête n’est pas totalement à but impartial et international.
De nouveaux amendements ont donc été proposés par la Russie et qui sont actuellement en cours d’examen. Un avis peu partagé par les autres ambassadeurs qui y voient une tactique de prolongation « comme seuls les russes savent faire. » déclare le parlementaire britannique Mark Lyall Grant.