Un Boeing de la Malaysia Airlines s’est écrasé avec 298 personnes à son bord jeudi après-midi dans l’Est de l’Ukraine. D’après les renseignements américains, il aurait été frappé par un missile sol-air. Les boîtes noires ont été retrouvées. Les forces ukrainiennes ont diffusé des conversations présumées entre rebelles pro-russes discutant d’un avion qu’ils auraient abattu.
Le vol MH17 de la Malaysia Airlines a été abattu par un missile jeudi après-midi dans l’Est de l’Ukraine. Les 298 personnes qui se trouvaient à bord sont mortes. Aucun Français ne ferait partie des victimes.
Au lendemain du drame, les raisons de ce crash sont encore floues. Les deux boîtes noires ont été retrouvées, l’une par les secours, l’autre par les pro-russes.
Les services de sécurité ukrainiens ont diffusé des présumées conversations entre forces rebelles. Des discussions qui auraient été interceptées peu après le crash, discutant d’un avion abattu.
Depuis le crash, les Russes et les Ukrainiens, qui s’affrontent depuis plusieurs semaines s’accusent mutuellement. Le président ukrainien Petro Porochenko a évoqué jeudi un "acte terroriste". Mais pour Vladimir Poutine, son homologue russe, L’Ukraine "porte la responsabilité de cette tragédie".
Selon The Wall Street Journal, le renseignement confirme qu’un missile sol-air a été tiré en direction du Boeing de la Malaysia Airlines. Mais pour l’instant, l’origine du tir n’a pas été déterminée.
La communauté internationale s’est rapidement exprimée peu après le crash. Le président des Etats-Unis Barack Obama a déploré une "terrible tragédie". Et après avoir fait part de "toute sa solidarité", François Hollande a demandé à ce que "tout soit mis en œuvre pour faire la lumière sur les circonstances".
De nombreuses mesures de sécurité ont été prises suite au drame. La France a demandé aux compagnies aériennes d’éviter de traverser l’Ukraine. Le pays a depuis fermé les routes aériennes survolant l’Est du pays.
Un couloir humanitaire a aussi été mis en place pour accéder au lieu de la catastrophe. Les États-Unis ont appelé à un "cessez-le-feu immédiat" et a demandé une enquête internationale "crédible", proposant son aide.