Trois jours, c’est le deadline que donne l’Union Européenne à la Russie afin que cette dernière trouve une solution efficace et concrète à la situation intenable en territoire ukrainien.
Une réunion de la commission européenne s’est tenue aujourd’hui à Bruxelles pour discuter du cas des pro-rebelles russes qui refusent d’abandonner l’Ukraine. La Russie n’a plus que trois jours pour envisager des manœuvres efficaces afin de faire baisser les tensions dans la partie Est de l’Ukraine. De nouvelles sanctions planent au-dessus de Vladimir Poutine et son pays en cas de non-respect de cet ultimatum imposé par l’UE.
Quatre conditions seront surtout en priorité pour l’Union Européenne. La première serait « l’ouverture des négociations de fond en vue de l’application du plan de paix du président ukrainien ». La seconde est « la mise en place du mécanisme de vérification du cessez-le-feu par l’OSCE ». « Le partage de la Russie et de l’Ukraine du pouvoir sur les trois points de la frontière » et « la libération des otages y compris les membres de l’OSCE captifs » sont les deux dernières requêtes. Ces mesures ont été prises en raison de la violation du cessez-le-feu alors que celui-ci a été accepté par les rebelles.
L’Union Européenne a commencé à cribler de sanctions la Russie avec les interdictions de voyages dans les pays européens membres de l’Union ou encore le gel des possessions. Ces répressions ont été déjà appliquées à certains responsables haut placés de la Russie mais également ukrainiens qui seraient prorusses.
La réalisation de ces quatre conditions est jusque-là de bonne augure d’après le comité Européen. Le président français François Hollande et la chancelière Angela Merkel contacteront ce week-end le président russe Vladimir Poutine. Ce contact est fait pour évoquer la situation et sa progression, d’après les sources diplomatiques proches.