Le scrutin européen a commencé ce jeudi au Royaume-Uni et Pays-Bas où les premières tendances devront être publiées dès ce soir, avec une montée en puissance des eurosceptiques à en croire aux derniers sondages.
Les Britanniques et les néerlandais ont ouvert le bal des Européennes ce jour. Au Royaume-Uni, l’électorat est appelé à désigner 73 députés sur les 751 qui siègeront au Parlement européen.
Selon les derniers sondages, le parti au pouvoir n’arrive qu’en troisième position des intentions de vote, les tendances étant plutôt favorables à l’Ukip de Nigel Farage, un parti qualifié d’ " anti-immigration et europhobe " par la presse.
Cette formation populiste pourrait rafler un tiers des voix cette fois-ci contre les 16,6% qu’elle a récoltés en 2009 d’après les observateurs. En seconde position se trouvent les travaillistes avec 27% des intentions de vote , une situation qui est loin de rassurer le Premier ministre David Cameron dont le parti, les Tories, ne s’adjuge que 23% des voix.
Si les Tories ne remportent pas cette élection, la position du gouvernement local est sérieusement compromise. D’autant plus que le parti libéral-démocrate, son unique allié, n’est crédité que de 9% des votes dans les sondages, d’après La Tribune.
Même topo attendu au Pays-bas où " les Libéraux du VVD et les sociaux-démocrates du PvdA (membre du PSE), devraient reculer fortement ", relate encore La Tribune. S’appuyant sur les derniers sondages, le quotidien de craindre une défaite historique des deux partis au pouvoir et un bouleversement radical du paysage politique local.
Pour le pays, 26 sièges européens sont à disputer. Les premières tendances sont attendues dès ce soir à la clôture des bureaux de vote mais les chiffres officiels ne devront être connus qu’à l’issu des scrutins dans les autres pays membres, soit ce dimanche à 21h GMT.