Un après l’apparition de la Covid-19 en Chine, trois nouvelles souches du virus sont détectées dans le monde.
Alors que des nouvelles souches du coronavirus ont été récemment repérées au Royaume-Uni et en Afrique du Sud. La chaîne RTL rapporte qu’un troisième variant du virus est détecté au Japon. Dimanche 10 janvier, le ministère de la Santé japonais a annoncé que 4 personnes, contaminées par ce nouveau variant, ont été enregistrées.
Le niveau de contagiosité de cette nouvelle souche reste, jusqu’ici, inconnu. "Pour le moment, il n’y a aucune preuve montrant que le nouveau variant découvert chez ces passagers en provenance du Brésil soit plus contagieux", a déclaré Takaji Wakita, directeur de l’Institut national des maladies infectieuses japonais.
Les quatre patients sont revenus d’un voyage en provenance de l’Etat de l’Amazonas. A leur arrivée à l’aéroport Haneda de Tokyo, le 2 janvier dernier, ils ont été testés positifs à la Covid-19, note CNews. Une femme d’une trentaine d’années a souffert de maux de tête et de gorge, un enfant de 10 ans a eu de la fièvre et une fillette s’est révélée asymptomatique, selon Ouest France. Par ailleurs, un quadragénaire ne présentait aucun symptôme au début, mais son état s’est tout de suite aggravé, et il a été hospitalisé alors qu’il souffrait de difficultés respiratoires.
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Le ministère brésilien de la Santé a indiqué que ce nouveau variant du coronavirus comporte 12 mutations dont l’une a été identifiée dans les souches au Royaume-Uni et en Afrique du Sud. "Cela implique une potentielle contagiosité plus élevée", a-t-il alerté.
Jeudi dernier, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a rappelé que la mutation britannique est 40 % à 70 % plus contagieuse que la souche originelle, formule RTL. D’ailleurs, les premières études sur le variant sud-africain font également état d’une plus forte transmissibilité.
Un responsable du ministère de la Santé japonais a, de son côté, assuré que des analyses sont en cours pour déterminer si les vaccins développés, jusqu’ici, sont efficaces contre cette nouvelle mutation. Le laboratoire allemand BioNTech a annoncé que son produit conçu en partenariat avec Pfizer éliminait une "mutation clé" des souches britannique et sud-africain.
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