Karl-Josef Hildenbrand/AP/SIPA
Une course à la montre se joue depuis samedi afin de retrouver les 13 disparus en Thaïlande. Il s’agit de 12 enfants de 11 à 16 ans ainsi que leur entraîneur.
Les 12 enfants et leur coach Ekkapol Janthawong, 26 ans étaient de retour de leur entraînement de football samedi dernier quand des pluies de mousson se sont déversées. Les petits âgés de 11 à 16 ans étaient alors piégés par le réseau souterrain complexe de plus de dix kilomètres. Il s’agit pourtant de l’entrée de la grotte de Tham Luang en Thaïlande interdite aux visiteurs durant la saison des pluies, entre juillet et novembre. L’alerte a été donnée samedi soir par une mère de famille inquiète de ne pas voir son fils revenir. Les affaires des enfants - vélos et chaussures - ont été aperçues quelques heures plus tard à l’entrée de la grotte.
L’opération de sauvetage était compliquée à cause de la météo capricieuse. Le niveau de l’eau n’a cessé d’augmenter à cause de la pluie de mousson incessante dans la province de Chiang Rai. Depuis samedi, les secours sont à l’œuvre pour essayer de secourir les 13 disparus. Durant les premières journées de recherche, des militaires américains et des plongeurs britanniques ont aidé les sauveteurs. Malheureusement, aucune trace des groupes n’a été découverte. Les plongeurs britanniques ont essayé jeudi une nouvelle expédition à travers des puits naturels à la verticale de la grotte, mais ont dû faire marche arrière une nouvelle fois. "L’eau est comme du café latte, on ne voit rien, et le courant est fort", a expliqué Ben Reymenants, plongeur basé en Thaïlande cité par LCI.
Ce drame inquiète beaucoup les Thaïlandais. Des appels à la prière ont été lancés au sein de la minorité musulmane de ce pays bouddhiste. Des écoles ont également formé des chaînes humaines sur les stades en forme de "13", en hommage aux 13 disparus. Ils espèrent tous retrouver les enfants et leur entraîneur dans une poche d’air dans le milieu du réseau. Outre les sauveteurs britanniques, des gardes-frontières et des policiers accompagnés de chiens renifleurs ont été mobilisés dans la montagne dans le but de trouver de possibles puits naturels menant à la verticale de la grotte.
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