Ankara rejette la médiation française pour un dialogue avec une force arabo-kurde en Syrie.
Le président turc s’est opposé à l’assistance offerte par Emmanuel Macron dans le conflit d’Afrine, en vue d’établir un dialogue entre les FDS et la Turquie. "Nous rejetons tout effort visant à promouvoir un dialogue, des contacts ou une médiation entre la Turquie et ces groupes terroristes", a déclaré le porte-parole de la présidence turque Ibrahim Kalin.
"Au lieu de prendre des mesures susceptibles d’être interprétées comme conférant une légitimité à des organisations terroristes, les pays que nous considérons comme amis et alliés doivent prendre fermement position contre le terrorisme dans toutes ses formes. Les noms divers et variés ne sauraient cacher la vraie identité d’une organisation terroriste", renforce le porte-parole.
L’annonce est intervenue après que Paris avait appelé à un dialogue entre la Turquie et les Forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par une milice kurde honnie par Ankara. Emmanuel Macron a en effet reçu jeudi une délégation des FDS et les a assurées du "soutien de la France". La Turquie considère que la composante arabe de ces forces n’est qu’une façade destinée à donner une certaine légitimité à une milice dominée par les YPG liées au PKK.