A l’issue d’une rencontre avec Emmanuel Macron à l’Elysée jeudi, des représentants kurdes ont affirmé que la France allait envoyer des forces spéciales à Minbej.
Le président de la République Emmanuel Macron a reçu jeudi 29 mars une délégation des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), composées de combattants arabes et kurdes syriens.
Selon le communiqué de l’Elysée relayé par la presse française, Emmanuel Macron a "réaffirmé la priorité de ce combat (ndlr lutte contre daesh) alors que la menace terroriste perdure". Le président français a assuré le soutien de la France aux FDS "en particulier pour la stabilisation de la zone de sécurité au nord-est de la Syrie, dans le cadre d’une gouvernance inclusive et équilibrée, pour prévenir toute résurgence de Daech dans l’attente d’une solution politique au conflit syrien". Le chef de l’Etat réitère son hommage face "aux sacrifices et au rôle déterminant des FDS dans la lutte contre Daech".
Au cours de l’entretien, Emmanuel Macron a également redit l’engagement de la France contre le PKK, le principal mouvement kurde en Turquie, et son attachement à la sécurité de la Turquie. "Prenant acte de l’engagement des FDS à n’avoir aucun lien opérationnel avec ce groupe terroriste et à condamner tout acte à caractère terroriste d’où qu’il vienne, il a souhaité qu’un dialogue puisse s’établir entre les FDS et la Turquie avec l’assistance de la France et de la communauté internationale", précise l’Elysée. Des forces spéciales françaises sont déjà stationnées en Syrie. La France reste toutefois très discrète sur cette présence et sur le volume déployé.