Alors que le président américain Donald Trump a sorti une série de tweets sur la Russie, le Kremlin a répondu qu’il était favorable à des "approches sérieuses".
Dans des tweets incendiaires publiés mercredi, le président américain Donald Trump a accusé Moscou de "s’associer à un Animal qui Tue avec du Gaz, qui tue son peuple et aime cela !" Depuis les attaques chimiques présumées dans la vile Douma, le locataire de la Maison-Blanche n’a eu de cesse de soupçonner la Russie d’être derrière ces actes ignobles qui ont tué au moins 40 personnes. "Tiens-toi prête Russie, les missiles arrivent", a également écrit le président des Etats-Unis. Des propos qui ont fait réagir le Kremlin. "Nous ne participons pas à la twitto-diplomatie. Nous sommes partisans d’approches sérieuses", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, cité par les agences russes. Le leader nationaliste Vladimir Jirinovski a quant à lui traité le chef de la Maison-Blanche "de président le plus incapable" à la tribune du Parlement. Le président du parti libéral démocrate (LDPR) est allé plus loin en affirmant que l’Amérique actuelle est la honte de toute l’humanité.
En réponse à cette menace de Donald Trump, l’ambassadeur russe au Liban, Alexandre Zassipkine a prévenu que les missiles seront abattus et leurs sources seront prises pour cibles. De son côté, le chef d’État-major Alexeï Guerassimov a également joué la carte de la sommation. Le responsable a prévenu qu’au cas où les vies des officiers russes sont menacées, les forces armées de la Fédération de Russie vont répliquer contre les missiles. Malgré les accusations du président américain, le Kremlin a toujours fait en sorte de l’épargner dans ses critiques en préférant le dépeindre en victime d’une administration et d’un Congrès belliqueux.
Moscou à mettre fin à la course aux armements tout en proposant de redresser l’économie russe. "Excellente idée, telle est notre proposition, mais il faudrait que cela débute par la destruction des armes chimiques américaines", a répondu la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova sur le récit du Figaro.