25 personnes, dont des femmes et des enfants, ont péri dans deux attentats à la voiture piégée mercredi à Homs, dans le centre de la Syrie. A travers le pays, 6.5 millions de personnes sont exposées à la sécheresse.
Deux nouveaux
attentats meurtriers se sont produits à 30 minutes d’intervalle mercredi dans un quartier de Homs, le Karam al Loz où vivent en grand nombre les alaouites, une communauté dont est issu le dirigeant syrien Bachar al Assad. Leurs auteurs ont fait exploser deux voitures remplies d’explosifs, dont la première a été déposée près d’une boutique de confiseries.
Le nombre exact des victimes diffère d’une source à une autre : 21 morts et une centaine de blessés selon les chiffres de l’Observatoire syrien des droits de l’homme. De son côté, l’agence de presse locale, Sana qui dit avoir perdu un de ses photographes dans ces explosions, parle de 25 tués et 107 blessés.
Ces deux attentats ont été perpétrés quelques temps après la reprise de contrôle de la ville de Rankous par l’armée syrienne. Située à la lisière du Liban, celle-ci a permis auparavant aux forces rebelles de s’approvisionner en armes et vivres.
Plus de 150 000 personnes ont déjà trouvé la mort dans cette crise syrienne qui perdure depuis début 2011, selon un nouveau bilan de l’OSDH. Dans la foulée, 2.6 millions de syriens ont déjà fui la Syrie pour se réfugier dans des Etats voisins tandis que 6.5 millions autres se sont déplacés à l’intérieur du pays. Leur survie serait actuellement menacée par la sècheresse du fait que la plupart des réseaux d’irrigation, les canaux et les matériels agricoles ont souffert de ce conflit qui mine le pays entier.
Les gouvernorats du nord-ouest de la
Syrie seraient les plus exposés à ce fléau, notamment Alep, Idlib et Hama, selon Le Monde, citant le Programme alimentaire mondial ou PAM. L’organe onusien a fait part de sa préoccupation. Il évalue à 4. Millions le nombre des syriens nécessitant une aide alimentaire d’urgence.