Après avoir enquêté en Syrie sur le massacre du 21 août, les experts de l’ONU affirment disposer de "preuves flagrantes et convaincantes" de l’utilisation de gaz sarin.
Dans le rapport remis dimanche 15 septembre au secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, les experts de l’ONU sont catégoriques. Ils affirment que "des armes chimiques ont été utilisées à relativement grande échelle" au cours du conflit syrien, "contre des civils, y compris des enfants".
Conformément à leur mandat, "les inspecteurs de l’Onu ne désignent explicitement aucun responsable mais la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont tous rapidement de nouveau mis en cause le régime de Bachar al Assad".
Le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moo a immédiatement réagi après avoir pris connaissance de ce rapport. Il affirme qu’il s’agit " du cas le plus important d’utilisation confirmée d’armes chimiques contre des civils depuis que Saddam Hussein en a utilisé à Halabja (en Irak) en 1988 (...) La communauté internationale s’était engagée à empêcher que de telles horreurs se reproduisent, pourtant cela est de nouveau arrivé".
Le rapport remis par les experts indique clairement que des armes chimiques ont été utilisées "sur une échelle relativement grande" au cours du conflit syrien.
Les conclusions des experts de l’Onu ne constituent pas une surprise et correspondent aux affirmations répétées depuis des semaines par le secrétaire d’Etat américain, John Kerry.