Le bilan officiel des violentes pluies qui se sont abattues durant plusieurs jours dans l’ouest du Japon monte à 100 morts et risquerait encore de s’alourdir.
Après les pluies torrentielles du 7 et 8 juillet 2018, dans l’ouest du Japon, les autorités ont déclaré le décès de 75 personnes, dimanche. Puis ce lundi matin, le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, lors d’un point de presse a affirmé qu’il grimpe actuellement à 100, dont "87 personnes sont déclarées décédées et 13 en état d’arrêt cardiaque et respiratoire", selon La Presse.ca.
Avec un nombre de victimes dépassant celui qui avait été enregistré lors de glissements de terrain à Hiroshima en 2014, avec 74 décès, il s’agit d’une des plus graves catastrophes de ce genre au Japon, ces dernières années. Pour un sinistre pareil, avec une centaine de morts, il faut remonter dans les annales aux passages de typhons en août/septembre 2011.
Des quartiers entiers sont noyés, des cratères de routes totalement effondrées ont été également constatés outre des glissements de terrain énormes et des ponts arrachés. De gigantesques coulées de boue ont emporté des maisons, dans la ville de Kumano. D’après des journalistes de l’AFP, des dizaines de sauveteurs étaient sur les lieux pour tenter de rechercher les personnes manquant à l’appel.
Le Premier ministre Shinzo Abe à indiqué à l’AFP qu’environ 54 000 pompiers, policiers et militaires des Forces d’autodéfense ont été déployés sur le terrain, et qu’ils font leur maximum pour sauver des vies. Un responsable de la gestion des catastrophes de la préfecture d’Hiroshima, Yoshihide Fujitani, a également assuré qu’ils font de leur mieux et assurent que les opérations de secours seront maintenues 24h sur 24h.
Des vivres manquent dans les supérettes qui ne sont plus approvisionnées. Selon un secouriste de la ville de Kurashiki, dans la province d’Okayama, lundi matin, en faisant des observations par hélicoptère, "plus personne ne semble demander de l’aide" depuis les toits d’immeubles des cités. Une porte-parole du bureau de gestion des catastrophes de la préfecture d’Okayama a affirmé la retraction progressive de l’eau. Ce qui leur permettent d’accéder aux zones durement touchées.