Cette frappe de l’armée israélienne a été effectuée en réponse à un tir d’obus sur la partie du Golan occupée par Israël.
Les tensions entre l’Israël et la Syrie se confirment. Après la menace de mort proférée par un ministre israélien à l’encontre du président syrien Bachar al-Assad, l’armée israélienne a frappé. Les troupes israéliennes affirment lundi avoir attaqué une pièce d’artillerie de l’armée syrienne. Une action qui a été menée après la chute d’un obus de mortier sur la partie du Golan. Cette zone est, notons-le, occupée par Israël. "Plus tôt dans la journée, un obus de mortier a chuté à proximité d’une barrière frontalière dans la partie nord du plateau du Golan… En riposte, l’Armée de défense d’Israël a attaqué une position d’artillerie dans la zone d’où provenait le feu", a écrit l’armée israélienne sur le récit du site sputniknews.fr.
Le communiqué de l’armée israélienne a indiqué que l’obus de mortier proviendrait d’un tir perdu. Celui-ci peut-être lié à la guerre qui est en cours du côté syrien de la ligne de démarcation. L’armée israélienne accuse le régime syrien pour être derrière cette chute d’obus. En conséquence, elle "ne tolérera aucune atteinte à la souveraineté israélienne ni à la sécurité des civils israéliens", précise le même texte relayé par le quotidien Europe1.
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Le côté israélien du plateau du Golan est souvent la cible de projectiles venus de Syrie. Ils sont généralement considérés comme des tirs perdus auxquels Israël ne tolère pas. Les troupes israéliennes répondent en général par des frappes des positions syriennes. Depuis la guerre de 1967, les 1 200 km² du Golan sont occupés par Israël. Mais la communauté internationale n’a jamais reconnu son annexion en 1981 alors que les quelque 510 km² sont encore sous contrôle syrien.