L’aéroport militaire T-4 abritant des alliés du régime syrien a été la cible d’une frappe aérienne très tôt ce lundi matin. La France et les Etats-Unis démentent être à l’origine du bombardement.
Les réactions de l’armée française et américaine ne se sont pas fait attendre à la suite du bombardement ayant visé la base du régime syrien T-4 entre Homs et Palmyre tôt ce lundi. "Ce n’est pas nous", a affirmé le porte-parole de l’état-major des armées françaises, le colonel Patrik Steiger. De son côté, Washington a également écarté toute implication américaine dans cette frappe qui a tué au moins 14 combattants, dont des Iraniens selon le bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Pour le moment, l’origine de ce bombardement ayant visé l’aéroport militaire T-4, également connu sous le nom de Tiyas, reste inconnue. Toutefois, la Russie et le régime syrien dans la matinée ont partagé le même avis selon lequel la frappe de la base militaire du régime syrien T-4 a été menée par des avions israéliens depuis le territoire libanais. "Deux avions F-15 de l’armée israélienne ont frappé l’aérodrome entre 03H25 et 03H53 heure de Moscou (00H25 et 00H53 GMT) à l’aide de huit missiles téléguidés depuis le territoire libanais, sans pénétrer dans l’espace aérien syrien", a déclaré le ministère russe de la Défense sur le récit du Huffington post.
Ce bombardement de la base du régime syrien T-4 fait suite à une attaque chimique probable le 7 avril dans la zone rebelle de la Ghouta orientale. Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a annoncé dimanche qu’il allait "se coordonner" avec son homologue américain Donald Trump sur les suites à donner à cette attaque. Le locataire de l’Elysée a réitéré que l’usage avéré d’armes chimiques conduirait à une frappe française.