L’ambassade américaine a été inaugurée à Jérusalem, lundi. À moins de 100 kilomètres, 58 Palestiniens ont été tués à la frontière de la bande de Gaza.
Lundi, les États-Unis ont officiellement inauguré leur ambassade américaine à Jérusalem. De l’autre côté de la frontière de la bande de Gaza, une cinquantaine de manifestants palestiniens a trouvé la mort.
Paris et plusieurs capitales européennes ont condamné ces violences de la part des forces armées israéliennes et ont voulu faire une enquête indépendante au niveau de l’ONU. Seulement les États-Unis ont fait un blocus.
Depuis la guerre de l’été 2014, lundi 14 mai a été la journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien dans la bande de Gaza. Selon un dernier bilan des autorités palestiniennes, 58 Palestiniens ont été tués, dont des mineurs de moins de 16 ans, et 2 400 autres blessés par des balles réelles des soldats israéliens.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a indiqué que pour défendre ses frontières contre les manifestations islamistes Hamas, l’Israël a le droit d’utiliser la force. Washington a également confirmé ces propos en indiquant que le seul responsable était le Hamas. Quant à la direction palestinienne, elle a indiqué un massacre.
Après cette tuerie, la Turquie comme l’Afrique du Sud ont rappelé leur ambassadeur en Israël. D’ailleurs, Ankara a dénoncé un terrorisme d’État. Quant à l’Iran, il a jugé cet acte comme un "massacre de sang-froid".
L’Union européenne et Londres ont demandé tous les États concernés à la retenue.
"Condamnation des violences des forces armées israéliennes contre les manifestants palestiniens à Gaza et réaffirme la désapprobation de la France à l’encontre de la décision américaine d’ouvrir une ambassade à Jérusalem", a indiqué Emmanuel Macron
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Ambassade des Etats-Unis à Jérusalem : au moins 52 Palestiniens tués à Gaza
(Sources : 20 Minutes)