La Maison-Blanche a aussitôt dénoncé les propos du président palestinien Mahmoud Abbas en qualifiant ses propos d’"insultes déplacées".
Ces propos sont sortis dans un contexte de tensions aiguës entre la direction palestinienne et l’administration Trump. Alors qu’il s’exprimait devant la direction palestinienne, le président palestinien a accusé David Friedman de défendre les colons israéliens en Cisjordanie. Mahmoud Abbas a désigné lundi l’ambassadeur américain en Israël de "fils de chien". "Le fils de chien dit qu’ils construisent sur leur terre ? C’est un colon et sa famille, ce sont des colons, et il est l’ambassadeur des Etats-Unis à Tel Aviv. Que pouvons-nous attendre de lui ?", s’est-il insurgé.
La Maison-Blanche a aussitôt réagi à ces propos du président palestinien en dénonçant des "insultes déplacées". Cette phrase choquante est sortie au moment où les Etats-Unis sont appelés à présenter le plus tôt possible un plan de paix aux Palestiniens. "L’heure est venue pour le président Abbas de choisir entre la rhétorique haineuse et des efforts concrets pour améliorer la qualité de vie de son peuple et l’emmener vers la paix et la prospérité", a lâché Jason Greenblatt, émissaire de Donald Trump pour le conflit israélo-palestinien sur le récit de 20 Minutes.
Après avoir occupé le poste d’avocat de Donald Trump, David Friedman représente aujourd’hui une figure honnie par la direction palestinienne. Ardent défenseur de la reconnaissance de Jérusalem comme la capitale d’Israël et du transfert, il est du même avis que Donald Trump. Le président américain a enragé les Palestiniens, en décembre 2017, après avoir reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël. Une décision qui a marqué la rupture avec des décennies de diplomatie américaine et de consensus international. Les relations diplomatiques entre Américains et Palestiniens sont de plus en plus compliquées et les doutes planent sur la possibilité de la mise en œuvre d’un plan de paix.
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