Les Etats-Unis dénoncent l’attitude de Moscou et Damas dans la crise en Syrie.
Ces derniers jours, la Ghouta , une banlieue de la capitale Damas, est la cible du régime Bachar Al Assad. Le nombre de victimes ne cesse d’augmenter. Selon un coordinateur de l’ONU, "Plus d’un millier de personnes doivent urgemment être évacuées de l’enclave rebelle pour des raisons médicales. Il s’agit, en majorité, de femmes et d’enfants".
Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadrice américaine Nikki Haley, évoque la non-application de la résolution sur la trêve en Syrie. Elle affirme que Moscou et Damas "n’ont jamais eu l’intention d’appliquer" une trêve.
"L’heure est venue d’agir", indique l’ambassadrice américaine qui a proposé, à l’ONU, une nouvelle "résolution pour un cessez-le-feu immédiat" en Syrie. Ce nouveau projet est "simple, contraignant" et "ne permet aucun contournement", avance-t-elle.
Sur un ton ferme, Nikki Haley a prévenu que Washington était "prêt à agir si nous le devons". "Ce n’est pas la voie que nous préférons, mais c’est une voie que nous prendrons, ainsi que nous l’avons démontré, et que nous sommes prêts à reprendre", a-t-elle fait valoir.
Ce texte proposé par les USA annonce "une suspension immédiate des hostilités pour une période de 30 jours".
François Delattre, l’ambassadeur français à l’ONU, a invité la Russie à faire « arrêter le bain de sang » en Syrie