Antonio Guterres a exigé, lundi 26 février, que la trêve de 30 jours soit "immédiatement appliquée".
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), pas moins de 10 civils ont trouvé la mort, lundi, dans la Ghouta orientale à la suite des tirs de roquette et de nouveaux raids aériens syriens.
Pourtant une résolution en lien avec une trêve de 30 jours a pourtant été adoptée par le Conseil de sécurité sur la Syrie, samedi dernier. Le Conseil de sécurité de l’ONU a réclamé à l’unanimité cette trêve que les habitants de la zone bombardée espèrent enfin arriver.
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Face à la poursuite des tirs et des bombardements, Antonio Guterres a exigé l’application immédiate de cette trêve. Mot pour mot, le chef de l’ONU a déclaré depuis Genève : "J’attends que cette résolution soit immédiatement appliquée".
Le secrétaire général des Nations unies a expliqué que la trêve est nécessaire "pour que l’aide et les services humanitaires puissent être fournis immédiatement (...) pour que l’on puisse alléger les souffrances du peuple syrien". M. Guterres a aussi tenu à préciser que "La Ghouta orientale, en particulier, ne peut pas attendre. Il est temps de mettre un terme à cet enfer sur terre" a-t-il aussi indiqué.
(Source : lefigaro.fr)