Une ONG a indiqué qu’il y a eu quatorze cas de suffocation après un bombardement du régime syrien sur la Ghouta orientale.
Un des médecins qui a soigné les patients a déclaré qu’il y a des soupçons d’utilisation d’armes chimiques, telle qu’une attaque au gaz de chlore. "Après un tir de roquette mené par un avion, 14 cas de suffocation ont été rapportés dans la région de Chifouniyé, entraînant la mort d’un enfant. Une femme se trouve dans un état critique", a indiqué le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, à la presse française.
Un médecin ayant soigné l’enfant de trois ans décédé a précisé que : "La plupart des patients portent une odeur de chlore sur leurs vêtements et leur peau, beaucoup ont des difficultés respiratoires, et des irritations aux yeux et à la peau".
En effet, depuis mi-février, le régime syrien n’a pas cessé de mener des raids aériens dans la Ghouta orientale, fief rebelle, qui ont tué plus de 500 personnes. D’ailleurs, Mohamed Allouche, responsable du puissant groupe rebelle Jaich al-Islam, a accusé le régime d’avoir utilisé du "gaz de chlore", dans son compte Twitter.
Cependant, Moscou nie ces accusations et a même parlé de complot pour accuser à tort le régime de Damas, allié de la Russie.
"Ils préparent une provocation, prévoyant un recours à des substances toxiques afin d’accuser les forces gouvernementales d’utiliser des armes chimiques contre la population civile ", a indiqué, dimanche, le ministère de la Défense russe.
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Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, samedi, une trêve humanitaire d’un mois dans toute la Syrie, le lendemain, des cas de suffocation sont survenus dans la Ghouta. Après l’utilisation de ces armes chimiques, la France comme les États-Unis ont menacé de frapper en Syrie. En effet, en janvier, il y a eu 21 cas de suffocation dans la Ghouta orientale le 22 janvier et une autre le 13 janvier, selon l’ONG.
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(Source : Le Figaro)