Selon un dernier bilan, les raids du régime syrien ont tué en sept jours 500 civils, dont 123 enfants, dans la Ghouta orientale.
Plus de 500 civils dont une centaine d’enfants ont péri sous les bombes déversées depuis sept jours par le régime syrien sur le fief rebelle de la Ghouta orientale, un carnage que la communauté internationale n’est pas encore parvenue à stopper.
A Douma, grande ville de la Ghouta, 12 civils ont péri samedi dans ces frappes, a précisé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Le bastion rebelle est depuis dimanche dernier la cible d’une opération militaire d’envergure, a laquelle participe, selon l’OSDH, l’aviation russe. La Russie a démentie plus tôt, samedi, son implication dans cette intense campagne de bombardement commencée le 18 février et prélude à une offensive terrestre.
Les principaux groupes rebelles contrôlant la Ghouta orientale, Jaich al-Islam et Faylaq al-Rahmane, ont rejeté toute évacuation de civils et de combattants.
Cette campagne militaire utilisant bombes, barils d’explosifs et obus est d’une rare intensité, même pour un pays ravagé depuis 2011 par une guerre qui a fait plus de 340 000 morts.