Une ONG (Organisation Non-Gouvernementale) a indiqué qu’en bombardant la région de la Ghouta orientale, l’armée syrienne du président Bachar al-Assad a tué au moins 100 civils, dont 20 enfants.
L’Organisation des Nations-Unies (ONU) a demandé l’arrêt immédiat des bombardements du fief rebelle, dans la Ghouta orientale, par l’armée syrienne, où sont logés plus de 400 000 civils. En exil, l’opposition du pouvoir Assad a dénoncé le silence international et la guerre d’extermination ravageant le pays près de sept ans.
" Les bombardements de civils doivent cesser maintenant, une souffrance insensée. La récente escalade de la violence aggrave une situation humanitaire déjà précaire pour les 393.000 habitants de la Ghouta orientale, dont beaucoup sont des personnes déplacées ", a déclaré Panos Moumtzis, coordinateur de l’ONU pour l’aide humanitaire en Syrie.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a déclaré que les bombardements perpétrés, lundi, par l’armée syrienne, ont tué au moins 100 civils, dont 20 enfants. Selon son directeur Rami Abdel Rahmane, c’est le bilan le plus lourd en pertes civiles, en une journée dans cette région, depuis 2015.
L’OSDH a indiqué qu’au moment où le régime essaie de renforcer ses positions autour des fiefs rebelles, cette tuerie a fait aussi 450 blessés. En effet, depuis 2013, le régime a renforcé les raids aériens sur de nombreuses villes de cette région assiégée.
"Le régime bombarde intensément la Ghouta orientale en vue d’une offensive terrestre et après avoir massé des renforts autour de la zone", a communiqué l’OSDH.
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(Source : Europe 1)