Un violent crash aérien a eu lieu dans le sud-ouest de l’Iran. Plus de 50 passagers se trouvaient à bord de l’avion de ligne. Pour l’heure, il est difficile de déterminer s’il y a des survivants ou pas.
Les restes de l’avion de ligne iranien ayant subi un crash dimanche en zone montagneuse ont finalement été retrouvés. D’après un porte-parole des Gardiens de la révolution, l’armée d’élite du régime local, la découverte a eu lieu dans la matinée de ce 20 février 2018. "Un hélicoptère des Gardiens de la révolution a localisé ce matin (mardi) l’épave de l’avion dans la montagne de Dena", dans le sud-ouest de l’Iran, a confirmé Ramezan Sharif. Le régime aurait déployé deux hélicoptères des forces aérospatiales pour pouvoir ratisser la zone lors des recherches. Le terrain aurait été passé au peigne fin. Le nombre de victimes n’est toujours pas connu.
Dans la matinée de ce dimanche 18 février 2018, un avion de ligne assurant la liaison interne entre Téhéran et la ville de Yasouj s’est violemment écrasé. Le crash aérien s’est produit dans le sud-ouest du territoire iranien, plus précisément dans "la région de Samirom". L’appareil transportait à son bord une soixantaine de passagers et "environ six membres d’équipage". "Tous les services de secours d’urgence sont en alerte", a expliqué le chef du service national de secours. Un hélicoptère a été envoyé sur les lieux, car les ambulances ne peuvent y accéder en raison du relief montagneux de la zone.
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Selon les détails communiqués par le président de la commission sur la sécurité nationale et la politique étrangère au Parlement, l’appareil qui s’est écrasé est un avion de marque ATR. L’appareil appartenait à la compagnie Aseman Airlines. Il aurait disparu des radars avant de s’écraser. Des riverains auraient aperçu le crash aérien. Une enquête va être menée pour tenter de déterminer la raison à cet accident. Pour l’heure, aucun bilan n’a été établi et les recherches vont toujours bon train dans la région de Samirom, dans les montagnes Zagros.
Source : France Info, Le Figaro