Deux jihadistes britanniques, complices du sinistre "Jihadi John", avaient été arrêtés en janvier en Syrie par une force arabo-kurde.
Il s’agit de deux membres de la "cellule d’exécution" de l’Etat islamique qui avait été surnommée "The Beatles". Leur capture est intervenue début janvier dans l’est de la Syrie, a précisé un responsable militaire américain.
Ensemble avec "Jihadi John", annoncé mort depuis plus de deux ans, ainsi qu’une tierce personne, le quatuor est accusé d’être responsable de la détention et de la décapitation d’une vingtaine d’otages. Parmi leurs victimes se trouvaient les journalistes américains James Foley et Steven Sotloff et le travailleur humanitaire américain Peter Kassig. Le premier des djihadistes capturés a été identifié comme El-Shafee el-Sheik. Le second, figurant sur la liste noire des "terroristes internationaux" dressée par le département d’Etat américain, s’appelle Alexanda Amon Kotey ou Alexander Kotey.
Le département d’Etat a accusé en particulier le geôlier Kotey d’avoir "probablement exécuté" des otages et d’avoir eu recours à des "méthodes de torture particulièrement cruelles". Le surnom de "Beatles" leur avait été attribué en raison de l’accent britannique des djihadistes. Leur capture a d’abord été rapportée par le quotidien New York Times. Selon un responsable américain sous couvert d’anonymat, elle est intervenue au début janvier dans l’est de la Syrie, où les forces démocratiques syriennes (FDS) appuyées par la coalition sous commandement américain ont poursuivi les djihadistes après la chute de Raqqa.