Les représentants des différentes agences de l’ONU ont déploré "une situation extrême", en Syrie.
Les Nations Unies ont réussi à atteindre des populations assiégées en Syrie pour la dernière fois en novembre. Depuis, les convois d’aide restent cloués au sol, faute de laissez-passer délivrés par le gouvernement du président Bachar al-Assad.
Le communiqué publié par le coordinateur humanitaire de l’ONU en Syrie et d’autres représentants de l’ONU en Syrie décrit la situation dans le pays comme très grave. "L’équipe humanitaire des Nations unies en Syrie met en garde contre les terribles conséquences de la crise humanitaire qui s’aggrave dans plusieurs parties du pays", lit-on dans le communiqué. L’ONU déplore la difficulté d’accès aux zones assiégées par les belligérants. "Les localités encerclées par les forces du régime ne peuvent pas recevoir d’aides humanitaires sans l’autorisation du pouvoir de Damas", dénonce l’ONU.
Déplorant "une situation extrême", les représentants des différentes agences de l’ONU basées à Damas réclament "une cessation immédiate des hostilités pour au moins un mois, dans toute la Syrie", selon un communiqué. L’objectif est de "permettre la distribution d’aide humanitaire, l’évacuation des blessés et des malades dans un état critique, et alléger la souffrance" des civils, souligne le communiqué.