Après plus de deux mois de suspension de tir, la Corée du Nord a repris le test de missile mardi. Une réunion, en urgence, sera tenue par le Conseil de sécurité de l’ONU ce mercredi 29 novembre.
Selon des sources militaires, ce mardi 28 novembre, vers 19h17 (Heure Paris), un nouveau tir de missile balistique a été testé. Après deux mois et demi de suspension, la Corée du Nord tente un nouvel essai dans la province de Pyongang, sur le site de Sain-ni. À la suite de ce tir, le Président des États-Unis, Donald Trump réagit et appelle le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, sur cet essai plus que choquant. La Corée du Nord sera au centre de toutes les préoccupations ce mercredi, vers 21 heures (Heure Paris), lors d’une réunion du Conseil de sécurité à la demande de Washington, de Tokyo et de Séoul.
.@POTUS @realDonaldTrump, speaking with @JPN_PMO @AbeShinzo, regarding North Korea’s launch of a intercontinental ballistic missile into the Sea of Japan... pic.twitter.com/9hD1qSod1v
— Dan Scavino Jr. (@Scavino45) 28 novembre 2017
Le Pentagone indique, après une analyse, que ce n’est qu’un missile intercontinental et ne présente ni une menace pour le monde ni pour les États-Unis. Selon les dires de l’armée sud-coréenne, le missile échoue dans la mer du Japon après avoir parcouru environ 1000 kilomètres en 50 minutes. Jim Mattis, ministre de la Défense sud-coréenne, contredit cette analyse et affirme que ce tir avait atteint le record de la plus haute altitude et qu’il représente une menace potentielle pour tous les États du monde. Le Japon s’est, d’ailleurs, prononcé par le biais de son Premier ministre, Shinzo Abe, que c’est « un acte violent et qu’il ne cédera jamais à ce genre d’acte de provocation ». À côté de cela, dès son information, Donald Trump déclare que les États-Unis vont s’en occuper.
La Corée du Nord procède à cet essai de tir juste huit jours après que Washington ajoute celle-ci à la liste noire des « États soutenant le terrorisme ». D’ailleurs, elle a fait six essais nucléaires réputés « puissants et dangereux », jusqu’à ce jour. Les autorités nord-coréennes confirment, en plus, qu’il s’agissait d’une bombe H, donc très petite pour équiper un missile. Rex Tillerson, secrétaire d’État américain, appelle la communauté internationale afin de prendre de nouvelles mesures, autres que les sanctions déjà prises par l’ONU.
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