Alors que le président américain a insulté le dirigeant Kim Jong-Un, les médias nord-coréens ont haussé le ton. Ils l’ont accusé de lâche pour avoir renoncé à se rendre à la frontière intercoréenne.
L’heure est à la provocation entre les dirigeants américain et nord-coréen. Après les insultes proférées par le président des Etats-Unis, les médias nord-coréens ont répondu aux propos de Donald Trump. Ce dernier a déclaré devant l’Assemblée nationale à Séoul une "dictature cruelle". Dans un éditorial, le journal nord-coréen Rodong Sinmun est monté au créneau. Le "pire crime pour lequel il ne pourra jamais être gracié est qu’il a osé porter atteinte à la dignité du leadership suprême de manière malfaisante", écrit le journal. "Il faut qu’il sache qu’il n’est qu’un criminel hideux condamné à mort par le peuple coréen", a-t-il ajouté sur le récit du Figaro.
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Depuis qu’il est arrivé à la Maison-Blanche, Donald Trump n’a pas cessé de lancer une escalade verbale avec Kim Jong-Un. Outre les insultes personnelles, la relation entre les deux dirigeants a été marquée par des menaces et des frappes militaires. Le journal nord-coréen a également évoqué la visite annulée du président américain dans la zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule. Selon l’éditorial, le milliardaire avait trop peur d’affronter le regard noir des troupes nord-coréennes.
Donald Trump est parti en Corée du Sud dans le cadre d’une tournée marathon en Asie. Sa visite entrait dans le cadre de la galvanisation des puissances régionales dans le combat contre les programmes nucléaire et balistique nord-coréens.
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Why would Kim Jong-un insult me by calling me "old," when I would NEVER call him "short and fat ?" Oh well, I try so hard to be his friend - and maybe someday that will happen !
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 novembre 2017