La santé des habitants de Delhi est fortement menacée avec le niveau toxique de l’air dans la capitale indienne et ses alentours. Le gouvernement indien a d’ailleurs recommandé à la population de rester cloîtrée chez eux.
Les niveaux de pollution atmosphérique à Delhi sont assez inquiétants. Alors que la capitale indienne est confrontée à une situation chaotique depuis quelques jours, les autorités ont pris des mesures de précaution. Outre la fermeture des écoles, le gouvernement indien a demandé à la population de rester chez eux en évitant toute exposition. Le "smog", cet épais brouillard de particules fines effraie surtout les expats. Ces derniers sont surtout partagés entre l’idée de rester dans le pays et de fuir cet air pollué et irrespirable.
Interrogés par la chaîne de télévision NDTV, des étrangers et des locaux ont décidé de se réfugier dans des endroits fermés et évitent de mettre leur nez dehors. Mais même à l’intérieur, l’air est loin d’être bonne. Emily Bild et sa famille, des Britanniques ont tenté de s’adapter avant de faire leurs valises pour rentrer au Royaume-Uni. "Nous ne pensons pas qu’il est raisonnable de rester plus longtemps en ayant de jeunes enfants", ont-ils déclaré. "S’il n’y avait que moi, je ne serais pas si inquiète, mais comme nous avons des enfants, nous avons installé des purificateurs d’air", a ajouté le père de famille sur le récit du site courrierinternational.com.
La pollution reste un problème majeur en Inde. Elle aurait fait 2,5 millions de morts en 2015. Selon le Central Pollution Control Board (CPCB), un organisme de réglementation indien, l’indice de qualité de l’air a atteint un score de 487 sur 500. Ce qui correspond à un niveau de pollution "grave". Catherine Rahman-Guitton, directrice d’une entreprise à New Delhi a déclaré sur le récit de LCI que la pollution représente un problème chronique et répétitif, mais aussi inquiétant et dur à vivre.