Vols suspendus, écoles fermées, hôpitaux débordés…, la pollution de l’air entraîne une situation désastreuse à New Delhi.
La pollution atmosphérique a atteint un niveau inquiétant ce dimanche. Selon le site de l’ambassade américaine, le taux de articules ultra-fines (PM2,5) était près de 27 fois le taux maximum préconisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les images impressionnantes de cette catastrophe ont fait le tour des réseaux sociaux. La situation à New Delhi va de mal en pis depuis six jours à cause de la qualité de l’air. Selon les services de météorologie dimanche, le smog devrait durer durant les prochains jours. La pluie devrait tomber mercredi, mais cela ne suffirait pas à dégager le ciel.
Face à l’urgence de la situation, les vols de la compagnie aérienne américaine United Airlines sont suspendus jusqu’à lundi en raison de la qualité de l’air. Les impacts de la pollution se faisaient également au niveau de certains hôpitaux de Delhi où le nombre de patients admis était multiplié par 3. Par ailleurs, les autorités ont ordonné la fermeture de tous les chantiers de construction et des fours à briques. Les poids-lourds étaient également interdits d’entrée dans la ville.
Plus de 30 000 écoles ont été fermées dans le nord de l’Inde. La reprise des cours prévue ce lundi est encore incertaine. "Les médecins ont décrété une situation d’urgence pour la santé publique", rapporte 20 Minutes. A l’approche de la saison hivernale dans le pays, la qualité de l’air se dégrade souvent. Les émissions polluantes des véhicules, usines et centrales ont du mal à se disperser en raison du froid et l’absence de vent.
New Delhi asphyxié par la pollution https://t.co/ToJXJ5gmqE pic.twitter.com/JoWSejK2Tt
— Libération (@libe) 9 novembre 2017
Ce nuage de pollution cache totalement New Delhi pic.twitter.com/mWxDD9P6q5
— BFMTV (@BFMTV) 9 novembre 2017