Des frappes aériennes sur la province syrienne d’Idleb ont provoqué la mort de 28 civils. Les raids auraient été menés par les militaires de Damas ou la Russie.
La guerre sanglante pour repousser les djihadistes de l’État islamique continue de faire des victimes en Syrie. Dans la nuit du vendredi 29 septembre au samedi 30 septembre, des frappes aériennes sur la province d’Idleb (nord-ouest de la Syrie) ont provoqué la mort de 28 personnes. La cible principale était la localité d’Armanaz. Selon les détails délivrés par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), quatre enfants figurent parmi les victimes de ces raids. L’OSDH n’est cependant pas en mesure d’affirmer qui du régime de Damas ou de son allié russe est responsable de ces bombardements.
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La région qui se trouve dans le Nord-ouest syrien a été désignée en mai 2017 comme étant l’une des "zones de désescalade" en Syrie. Cette appellation fait suite à un accord entre parrains du régime, dont Moscou, et ceux de la rébellion. La situation dans le pays ne s’améliore toujours pas avec d’une part les frappes aériennes de la coalition internationale et d’autre part les bombardements effectués par la Russie et Bachar Al-Assad. Chaque semaine, le nombre de morts est inquiétant dans cette partie du monde. Les rescapés ne peuvent même plus trouver un semblant de sécurité et de soins sachant que certaines frappes aériennes sont faites contre des hôpitaux, comme l’a dénoncé Médecin sans frontières.
Source : Le Figaro