La victoire des forces irakiennes face aux troupes de l’organisation État islamique est en train de se concrétiser petit à petit. Les djihadistes devraient se replier plus tard dans un secteur où ils sont déjà assiégés par les Syriens et les Kurdes.
L’Etat islamique sera bientôt repoussé sur tous les fronts en Irak. Les forces irakiennes, appuyées par des unités paramilitaires, poursuivent leur bataille décisive pour faire disparaître Daesh. Lundi 18 septembre, avec l’appui des unités paramilitaires, elles étaient disposées à lancer l’assaut sur le dernier bastion jihadiste dans le désert oriental frontalier de la Syrie. Après la reprise d’Anna, puis de Rawa, les troupes irakiennes visent Qaïm, dernière localité avant la frontière et la province syrienne de Deir Ezzor. "L’objectif est de ramener la totalité de la province d’al-Anbar dans le giron de la nation", a déclaré le lieutenant général Rachid Flaih, à la tête des unités paramilitaires d’al-Anbar.
Selon le général Abed Jabbour Mathloum, numéro deux des opérations à al-Anbar, des opérations ont déjà été effectuées et de nombreux djihadistes ont trouvé la mort. Un autre général irakien a affirmé que la bataille pour la reconquête de ces trois localités pourrait se dérouler en parallèle ou après l’assaut sur l’autre bastion jihadiste d’Irak, Hawija et ses environs. La même source citée par RTL a précisé que plus de 1 500 djihadistes s’y trouvent.
Chassé de Mossoul début juillet, l’EI a reçu un coup dur. Les blindés de l’armée irakienne sont désormais localisés à quelques kilomètres d’Anna. C’est l’une des trois localités toujours entre les mains des djihadistes, à une centaine de kilomètres de la frontière syrienne dans l’immense et désertique province occidentale d’al-Anbar. L’EI y est également sous la pression du régime de Bachar al-Assad ainsi que d’une coalition arabo-kurde soutenue par les États-Unis.