En réponse à l’essai nucléaire lancé par la Corée du Nord le 3 septembre dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a pris des mesures adoptées à l’unanimité. La résolution vise à interdire les exportations de textile du pays et à limiter ses approvisionnements en pétrole et en gaz.
Le sixième essai nucléaire lancé par la Corée du Nord le 3 septembre dernier coûtera cher au pays. Dans la perspective de punir Pyongyang, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté lundi, à l’unanimité des sanctions contre la Corée du Nord. A la suite de ces mesures à l’initiative des États-Unis, les exportations de textile du pays seront interdites. Par ailleurs, ses approvisionnements en pétrole et en gaz seront réduits. Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France ou l’Italie se réjouissent de cette résolution qu’ils qualifient de "très solide" et "équilibrée". Les pays les plus proches soutiens de la Corée du Nord comme la Chine et la Russie approuvent également cette décision.
De son côté, Pyongyang est loin d’être satisfaite par cette résolution. La Corée du Nord estime qu’il s’agit de sanctions des "plus scélérates". L’ambassadeur nord-coréen, Tae Song Han, a fait part du rejet total de ces mesures du Conseil de sécurité par sa délégation. En réponse, la Corée du Nord prendra des mesures qui "infligeront aux Etats-Unis la plus grande douleur qu’ils n’aient jamais connue de leur histoire" et "est prêt à faire usage de toute forme de moyens ultimes", a-t-il déclaré devant la Conférence du désarmement à Genève, propos relayés par Le Figaro.
L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley a toutefois assuré qu’ils ne cherchent pas la guerre. Elle a toutefois reconnu que Pyongyang n’a pas franchi un point de non-retour. "Mon espoir est que le régime (nord-coréen, ndlr) entendra le message fort et clair et qu’il prendra un nouveau chemin", a lâché l’ambassadeur américain, Robert Wood cité par BFMTV.