C’est la huitième série de mesures qui frappe Pyongyang après que celle-ci s’est de nouveau essayée à des tirs nucléaires. La mesure est cette fois soutenue par la Russie et la Chine, principaux alliés de la Corée du Nord.
Le conseil de sécurité de l’ONU vient de décider le lundi 11 septembre à l’unanimité de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord. Cette batterie de sanctions à l’initiative des États-Unis interdit à Pyongyang les exportations de textiles et réduit ses approvisionnements en pétrole et en gaz. Il y a également le renvoi en Corée du Nord de certains expatriés et des contrôles par la force de navires en haute mer suspectés de violer les résolutions de l’ONU. Cependant, certaines de ces mesures ont été revues à la demande de la Chine et de la Russie.
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L’ONU en est à sa huitième mesure de sanctions contre le pays de Kim Jong-Un. Cette fois, même la Russie et la Chine, principaux alliés de la Corée du Nord, ne se sont pas opposées à ces pénalités. Selon les dires du conseil de sécurité international, ces sanctions sont la réponse à l’essai nucléaire du 3 septembre perpétrée par l’armée nord-coréenne.
Par ces sanctions de plus en plus sévères, l’ONU veut amener la Corée du Nord à négocier ses programmes d’armement nucléaire et conventionnel. Ces derniers sont en effet jugés menaçants pour la stabilité du monde. "Nous ne cherchons pas la guerre", a assuré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, qui avait assuré que c’était justement les intentions de Kim Jong-Un.
Source : RTS, 20 Minutes