Le Conseil de sécurité de l’ONU (Organisation des Nations-Unies) a "fermement" condamné le tir de missile qui a survolé le nord du Japon, mardi. Pyongyang l’a pour sa part confirmé.
KCNA, l’agence de presse officielle nord-coréenne, a confirmé que le missile Hwasong-12 tiré mardi, "a traversé le ciel au-dessus de la péninsule d’Oshima, qui se trouve dans l’île d’Hokkaïdo, et du cap Erimo, en suivant la trajectoire préétablie, et a touché avec précision sa cible dans les eaux du Pacifique nord". Kim Jong-Un, le leader du pays a supervisé ce tir, selon les précisions de l’agence.
C’est la première fois que la Corée du nord confirme un tir survolant l’archipel japonais. La date du 29 août a été choisie afin de marquer le 107e anniversaire du traité de 1910 entre le Japon et la Corée aux termes duquel Tokyo avait colonisé la péninsule coréenne, indique l’agence de presse citée par RTL. "L’essai n’a pas eu d’impact sur la sécurité des pays voisins", ajoute le communiqué pour tenter de minimiser ce tir.
Ce tir qui a survolé une partie de l’île d’Hokkaïdo a fait réagir les autorités japonaises qui ont demandé, avec les USA, la tenue d’un Conseil de sécurité au sein de l’ONU. Le Conseil qui s’est tenu en urgence mardi fin d’après-midi n’a pas permis de "contraindre Pyongyang à négocier ses programmes d’armement", rapporte 20minutes. Mais à l’unanimité, le conseil le condamne "fermement".
De son côté, Pyongyang ne va pas s’arrêter à ce premier tir confirmé. En effet, l’agence a indiqué que Kim Jung-Un a prévenu qu’il y aura "d’autres essais de fusées balistiques dans l’avenir avec le Pacifique comme cible". Pour les autorités locales, il est question d’autodéfense face aux "intentions hostiles" des Etats-Unis.