A l’issue d’une bataille de près de neuf mois, Mossoul a signé une victoire, mais les combats ne sont pas encore terminés dans cette grande métropole du Nord irakien.
Hommage de la France
C’est le premier ministre irakien, Haïder Al-Abadi qui a annoncé dimanche 9 juillet la victoire de l’armée dans
Mossoul. Cette grande métropole du Nord irakien, sous l’emprise des djihadistes depuis près de neuf mois a été "
libérée". M. Abadi
"arrive dans la ville libérée de Mossoul et félicite les combattants héroïques et le peuple irakien pour cette victoire majeure", a écrit son bureau dans un communiqué relayé par
Le Monde. Le président français Emmanuel Macron n’a pas tardé à réagir à cette nouvelle. Le locataire de l’Elysée a diffusé un message sur Twitter dans lequel il a salué cette libération de Mossoul.
"Hommage de la France à tous ceux, avec nos troupes, qui ont contribué à cette victoire", a-t-il écrit.
Poursuite des combats
Toutefois, les combats se poursuivent toujours à
Mossoul. Des combats violents ont toujours eu lieu dimanche après-midi, a confié l’envoyée spéciale du
Monde à Mossoul, Hélène Sallon. D’après la chaîne Irakia News, les forces du service de contre terrorisme ont hissé le drapeau irakien sur les rives du Tigre dans la vieille ville de Mossoul. Plus tôt dans la journée, les forces d’élite de l’armée irakienne sont arrivées sur les rives du Tigre. Ce qui laissait supposer que les derniers réduits par les combattants du groupe Etat islamique étaient au bord de la défaite.
Après neuf mois d’affrontements, d
es parties entières de la ville de Mossoul sont tombées en ruine. Des milliers de victimes ont été recensées et
près d’un million d’habitants ont dû quitter la ville. Daesh s’était emparé de Mossoul en juin 2014. Les djihadistes ont alors réussi à contrôler de vastes territoires du nord et de l’ouest de l’Irak, mais aussi de Syrie voisine.
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