Huit hommes ont été arrêtés en Inde pour viol en réunion suivi de l’assassinat de la victime qui menaçait de les dénoncer. Les circonstances du meurtre sont terrifiantes.
Les faits eurent lieu dans l’Etat de l’Haryana, au nord de l’Inde, rapporte Europe 1 qui cite des sources policières. Une jeune femme de 23 ans y fut victime de viol en réunion, puis sauvagement assassinée par ses agresseurs parce qu’elle menaçait de les dénoncer. Deux hommes, les principaux suspects, ont été arrêtés dans la ville de Sonipat, près de New Delhi, ainsi que six autres, accusés par la mère de la victime d’avoir participé au crime.
Selon la police indienne, lorsque la victime leur a dit qu’elle allait porter plainte, ils ont frappé sa tête à coups de brique jusqu’à faire éclater le crâne. "La façon dont ils l’ont brutalisée est particulièrement horrible", a indiqué un commissaire. Le corps de la jeune femme, dont le visage était méconnaissable, a été retrouvé dans un champ.
Par le passé, la mère de la victime avait déjà porté plainte contre l’un des deux hommes accusés de viol et de meurtre parce qu’il exerçait des pressions sur sa fille pour l’épouser. Le problème avait finalement pu être résolu à la suite de médiations de chefs de communauté.
Les agressions sexuelles contre les femmes sont des problèmes sociaux explosifs en Inde. Le viol collectif d’une étudiante dans un bus à New Delhi en 2012 a laissé place à une vague de protestation contre le phénomène qui est monnaie courante dans le pays. Le laxisme des autorités est pointé du doigt dans certains dossiers.
Depuis quelque temps, les auteurs de violences sexuelles encourent de peines d’emprisonnement plus lourdes, ce qui n’empêche pas la persistance du phénomène. Chaque jour, en moyenne, une cinquantaine de délits de ce type sont enregistrés par la police de New Delhi, dont au moins quatre cas de viol.
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