En contrepartie de l’avertissement des Etats-Unis, la Corée du Nord a procédé à un tir de missile balistique, samedi depuis le nord de la capitale Pyongyang. Celui-ci a une nouvelle fois échoué.
Une déclaration de l’armée sud coréenne affirme que "la Corée du Nord a lancé un missile non identifié tôt ce matin depuis un site aux alentours de Bukchang in Pyeongannam-do (province de Pyeongan sud)". Le commandant Dave Benham, porte-parole du PACOM a déclaré que "le missile n’a pas quitté le territoire nord-coréen". Le test aurait échoué.
Le tir s’est en fait produit quelques heures après une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU durant laquelle les Etats-Unis ont soutenu le procès pour contrer la "menace nucléaire" de la Corée du Nord.
Face à cet acte, Donald Trump a jugé que "La Corée du Nord a manqué de respect aux souhaits de la Chine et de son très respecté président quand elle a lancé, bien que sans succès, un missile aujourd’hui".
Un renforcement des sanctions à l’égard de ce régime communiste et une reprise du dialogue après une série de tirs de missiles par Pyongyang a été plaidé par Washintong.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité, le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson s’est adressé à ses partenaires en les incitant à affronter la "menace nucléaire" de la Corée du Nord qui aurait des "conséquences catastrophiques".
Les Etats Unis ont toutefois entamé la mise en place d’un bouclier antimissile (THAAD) en Corée du Sud pour affronter ces attaques de la Corée du Nord. Ils ont également rapproché le porte-avions Carl Vinson et à sa flotte - deux destroyers et un croiseur lanceur de missile - de la péninsule coréenne.