Dans sa première interview après l’attaque chimique présumée sur une ville rebelle de Syrie, le président syrien Bachar al-Assad a démenti toute implication.
Des dizaines de personnes ont perdu la vie la semaine dernière après l’attaque chimique en Syrie. Si l’autopsie a révélé l’utilisation d’armes chimiques, Bachar al-Assad a démenti toute implication, soulignant que son régime n’avait plus d’armes chimiques depuis 2013. D’après le dirigeant syrien, l’attaque chimique présumée à Khan Cheikhoun, une ville rebelle de Syrie était un "prétexte" pour justifier les frappes américaines contre son armée. "Il s’agit pour nous d’une fabrication à 100 %", a-t-il déclaré dans sa première interview après cette attaque chimique et les représailles américaines.
Alors que les Occidentaux imputent la responsabilité de cette attaque à Bachar al-Assad, ce dernier est sorti de son silence. "Notre impression est que l’Occident, principalement les Etats-Unis, est complice des terroristes", a déclaré le dirigeant syrien cité par 20 Minutes. Il a souligné que son pays ne possédait plus d’armes chimiques depuis 2013. "Il y a plusieurs années, en 2013, nous avons renoncé à tout notre arsenal (…) Et même si nous possédions de telles armes, nous ne les aurions jamais utilisées", a-t-il souligné.
Selon le dernier bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), 87 civils, dont 31 enfants, ont péri lors de l’attaque chimique présumée en Syrie.